Azrou Sex Story : de "@" à "Z" !
« Vous êtes de quelle ville ? », cétait la question la plus posée entre nous lorsquon faisait connaissance pour la première fois dans un institut à Casablanca.
Une promotion composée dune centaine détudiants venus de tout le Maroc et dont jétais seul à représenter la ville dAzrou.
Lorsque je répondais à cette fameuse question, cétait souvent la même réaction, du genre « blad nnachat ou lq » ou encore « cest vrai que vous avez des quartiers entiers réservés rien que pour les prostituées ? »,
Que dire alors ?! Eh ben oui ! Presque vrai pour ne pas en dire autre chose. Cest vrai que cest un phénomène qui existe à peu près partout au Maroc et ailleurs, même si autrement , mais bon !
A Casablanca, Agadir ou autres, cest plutôt le phénomène du trottoir et des night clubs qui règne. A Azrou, lapproche marketing choisie par les spécialistes est un peu différente et surtout « originale » puisqu »elle veille à faciliter laccès au client tant en terme de coût (à partir de 20 DH) quen terme de choix (les prestataires de service étant exposées tout au long des ruelles du fameux supermarché du sex and loving).
Aujourdhui encore mieux, les Nouvelles Technologies de lInformation et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />
Ce nouveau monde technologique appelé aussi monde des « @ » qui nous a bombardé de chaînes numériques avec une multitude de « chaînes dites de charme », parfois heureusement cryptées, mais souvent piratées. Un piratage qui nous vient de ce même monde des « @ » qui nous propose aussi son « chat » et ses « sites de charme » pour ne pas dire pornographiques
Que faire alors lorsquon est jeune et quon a malheureusement déjà découvert ce « plaisir » désagréablement agréable, surtout dans un pays où il est dur dêtre jeune ?...
Réponse très simple aux dires de la réalité. Les jeunes adolescents et moins adolescents (les adultes aussi) trouvent le plaisir de sexciter devant les écrans de télévision et des ordinateurs sans parler de lexcitation directe provoquée par nos filles dans la rue à travers une nouvelle façon de shabiller qui suit la mode propagée par ce même monde des « @ »-.
La solution que ces jeunes trouvent la plus simple pour satisfaire ce « putain » de « plaisir » est bien sûr de rendre visite à lun des pavillons célèbres du Market sex & Loving dont le plus connu sappelle communément « Z ». Il sagit dune ruelle très célèbre à Azrou, appelée «Z » en référence à sa forme qui ressemble à la lettre « Z ». Ces jeunes qui sy rendent à titre occasionnel ou régulier selon leur pouvoir dachat, et qui croisent dans ses ruelles dautres qui viennent dailleurs pour faire un peu de tourisme sexuel ne pensent parfois même pas à prendre leur mesures de protection contre les maladies sexuellement transmissibles, limpatience et la folie du plaisir lobligent. « ça peu arriver à tout le monde sauf à moi » se dit tout un chacun.
Est-ce ça va durer pour longtemps ce phénomène nuisant à nos valeurs, à nos principes, à nos traditions, à notre religion, à notre image de marque à tout, même à notre plaisir qui risque de devenir une maladie ?!
Que faire pour mettre fin à cette hémorragie sexuelle ?! Lutter contre le monde des « @ » pour limiter la propagation et la banalisation de ce désir ?! Je ne pense pas que ça serait la bonne solution. Dabord parce quil est difficile voir même impossible de le faire à ce stade, mais aussi parce que cest un monde beaucoup plus utile quon le croit et quon en a inévitablement besoin. Alors reste à sattaquer à la lettre « Z » et à ses voisines de lalphabet sexuel dans cette ville et peut être à reconstruire notre culture de façon plus solide. Sauf si nos responsables ont dautres soucis et dautres raisonnements quon est pas encore en mesure de comprendre, tel que promouvoir la région touristiquement et économiquement à travers le tourisme sexuel par exemple On ne sait jamais !