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جوازي

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19 mai 2004

Bla bla d'un Parlement qui "parle et ment"

Chers électeurs et lecteurs…

Ne vous en faites pas, je ne suis pas entrain de faire un discours politique comme le font nos candidats aux élections parlementaires. Je veux juste vous rappeler une certaine campagne qui a bombardé nos deux petits écrans et nos rues quelques mois auparavant. Une campagne qui a suscité chez certains de nous, supposés être conscients et avoir un certain nombre de principes qu’il continuent à défendre difficilement, la curiosité de se poser de nouvelles questions sur la crédibilité de ces slogans si beaux et si séduisants mais difficiles à croire. D’autres désespérés par des discours rien que prometteurs qui se répètent et se ressemblent, ne se posent plus de questions. Ils ont saisi l’occasion de la campagne électorale pour casser un peu la routine du chômage et décrocher un « job » même si occasionnel avec les candidats du nouveau parlement tout en se justifiant le geste entre eux « yallah ma talâa ma talâa ». Une troisième catégorie continue à vivre sa naïveté et à croire aux promesses et discours dans leur nouvelle forme, impressionnée par les nouveaux symboles et nouvelles façons de faire. En fait, on veut bien y croire. Ce Maroc qui est supposé nous appartenir et à qui nous sommes supposés appartenir est fatigué exactement comme nous le sommes. Certes nous rêvons tous d’un nouveau Maroc moderne, civique, saint,…mais nous craignons toujours de nous réveiller sur une réalité tout à fait différente.

Nous voilà donc plusieurs mois après que les élections ont terminé leurs calculs si compliqués, toujours entrain de nous poser des questions sur notre fameux « parlement » qu’on continuent à mettre entre parenthèses malgré nous.

En faisant un flash back sur l’évènement, on retiendra sûrement ce qui s’est passé dans notre circonscription d’Ifrane qui a élu, elle aussi, ses deux représentants.

Le premier étant « motorisé » d’après ce qu’il nous a fait savoir à travers sa campagne électorale, prend déjà le « volant ». On se demande pourtant s’il se rappelle de cette masse de jeunes et de moins jeunes qui lui a offert le permis de conduire, et s’il se donne ou se donnera la peine de s’arrêter en route à chaque fois qu’on lui fasse auto-stop.  

Quant au deuxième représentant, on ne le noyait jamais seul pendant la campagne. Il était toujours accompagné de son petit oiseau bleu auquel il a, peut être, fait appel  pour qu’il lui apprenne à « voler » dans « l’ère » nouvelle. Ce dernier lui aurait demandé déjà s’il avait commencé à se faire des ailes, puisqu’on ne peut pas « voler » si on n’a pas d’ailes, même si on peut marcher. C’est d’ailleurs ce que Gad El Maleh essaie de nous faire comprendre à travers sa fameuse « Vie normale », sauf que notre vie n’affiche malheureusement rien de normal.

En fait, qu’est ce qu’il y a de normal dans une campagne où les candidats aux élections dépensent énormément d’argent pour avoir un siège au Parlement ? Ne me dites surtout pas que c’est pour les beaux yeux de ce pauvre pays. Nous sommes encore loin d’avoir ces convictions de civisme et de patriotisme. Sinon, supposons qu’on annule tous les avantages (officiels et non officiels) qu’assure un siège au Parlement et qu’on refasse les élections…

Imaginez combien de candidats aura-t-on ! Un ? Deux ?... moi je dirais personne. C’est malheureux qu’on ne fasse pas attention à ces détails.

Entre nous, n’est ce pas ridicule ce jeu politique ou on fait semblant d’être au service de ce pays et de ce peuple au même temps qu’on fait comprendre aux gens que ce qu’on détourne n’est que des acquis et des droits assurés par la loi ?

Henri QUEUILLE a en fait raison de dire que « la politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent », tout le reste n’est que du bla bla…
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19 mai 2004

Azrou Sex Story : de "@" à "Z" !

« Vous êtes de quelle ville ? », c’était la question la plus posée entre nous lorsqu’on faisait connaissance pour la première fois dans un institut à Casablanca.

Une promotion composée d’une centaine d’étudiants venus de tout le Maroc et dont j’étais seul à représenter la ville d’Azrou.

Lorsque je répondais à cette fameuse question, c’était souvent la même réaction, du genre « blad nnachat ou lq… » ou encore « c’est vrai que vous avez des quartiers entiers réservés rien que pour les prostituées ? »,…

Que dire alors ?! Eh ben oui ! Presque vrai pour ne pas en dire autre chose. C’est vrai que c’est un phénomène qui existe à peu près partout au Maroc et ailleurs, même si autrement…, mais bon !

A Casablanca, Agadir ou autres, c’est plutôt le phénomène du trottoir et des night clubs qui règne. A Azrou, l’approche marketing choisie par les spécialistes est un peu différente et surtout « originale » puisqu »elle veille à faciliter l’accès au client tant en terme de coût (à partir de 20 DH) qu’en terme de choix (les prestataires de service étant exposées tout au long des ruelles du fameux supermarché du sex and loving).

Aujourd’hui encore mieux, les Nouvelles Technologies de l’Information et de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />la Communication (NTIC) ont beaucoup facilité la tâche aux professionnelles du secteur en participant à la préparation d’une clientèle potentielle très importante à être prédisposée à faire son shopping au Market sex & loving – au langage moderne-.

Ce nouveau monde technologique appelé aussi monde des « @ » qui nous a bombardé de chaînes numériques avec une multitude de  « chaînes dites de charme », parfois heureusement cryptées, mais souvent piratées. Un piratage qui nous vient de ce même monde des « @ » qui nous propose aussi son « chat » et ses « sites de charme » pour ne pas dire pornographiques…

Que faire alors lorsqu’on est jeune et qu’on a malheureusement déjà découvert ce « plaisir » désagréablement agréable, surtout dans un pays où il est dur d’être jeune ?...

Réponse très simple aux dires de la réalité. Les jeunes adolescents et moins adolescents (les adultes aussi) trouvent le plaisir de s’exciter devant les écrans de télévision et des ordinateurs – sans parler de l’excitation directe provoquée par nos filles dans la rue à travers une nouvelle façon de s’habiller qui suit la mode propagée par ce même monde des « @ »-.

La solution que ces jeunes trouvent la plus simple pour satisfaire ce « putain » de « plaisir » est bien sûr de rendre visite à l’un des pavillons célèbres du Market sex & Loving dont le plus connu s’appelle communément « Z ». Il s’agit d’une ruelle très célèbre à Azrou, appelée «Z » en référence à sa forme qui ressemble à la lettre « Z ». Ces jeunes qui s’y rendent à titre occasionnel  ou régulier selon leur pouvoir d’achat, et qui croisent dans ses ruelles d’autres qui viennent d’ailleurs pour faire un peu de tourisme sexuel ne pensent parfois même pas à prendre leur mesures de protection contre les maladies sexuellement transmissibles, l’impatience et la folie du plaisir l’obligent. « ça peu arriver à tout le monde sauf à moi » se dit tout un chacun.

Est-ce ça va durer pour longtemps ce phénomène nuisant à nos valeurs, à nos principes, à nos traditions, à notre religion, à notre image de marque…à tout, même à notre plaisir qui risque de devenir une maladie… ?!

Que faire pour mettre fin à cette hémorragie sexuelle ?! Lutter contre le monde des « @ » pour limiter la propagation et la banalisation de ce désir ?! Je ne pense pas que ça serait la bonne solution. D’abord parce qu’il est difficile voir même impossible de le faire à ce stade, mais aussi parce que c’est un monde beaucoup plus utile qu’on le croit et qu’on en a inévitablement besoin. Alors reste à s’attaquer à la lettre « Z » et à ses voisines de l’alphabet sexuel dans cette ville et peut être à reconstruire notre culture de façon plus solide. Sauf si nos responsables ont d’autres soucis et d’autres raisonnements qu’on est pas encore en mesure de comprendre, tel que promouvoir la région touristiquement et économiquement  à travers le tourisme sexuel par exemple…On ne sait jamais !
17 mai 2004

Bientôt ! les premiers mots de mon mémo

(Azrou sex story : de "@" à "Z")

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